Guy Gilles   Cinéaste français (1938 - 1996)

La loterie de la vie (1975)

« Le vrai musée de Mexico, c’est la ville, c’est la rue ». Pour en saisir l’impalpable, Guy Gilles prend le parti de raconter le Mexique en s’interrogeant sur la valeur des images et des sons, loin des clichés touristiques. L’ambiance nocturne de Mexico, l’espoir de milliers de Mexicains de gagner un jour à la loterie, la célébration de la fête de l’indépendance, sa rencontre avec la jeune Lupe, lifitier de l’hôtel, composent ce film très personnel construit comme un récit de voyage.

Générique

1975 - 52 minutes - Documentaire - Couleur - 16mm
Nominé pour le César 1977 du meilleur film documentaire

Avec la voix d’Anouk Ferjac et la participation de Philippe Chemin.

Image
Guy Gilles, assisté de Daniel Desbois et Serge Halsdorf

Montage
Jean-Pierre Desfosse, assisté de Guy Augereau

Son
Serge Halsdorf

Musique
Jean-Pierre Stora, Puccini (La Tosca).

Direction de production
Léone Jaffin.

Production
INA – Top Films

Diffusé le 31 juillet 1977 sur la 1ère chaîne. Distribué en en salles : octobre 1982.

 

Ressources

Extrait

Synopsis : On parle de Guy Gilles comme d’”un auteur qui a réinventé le cinéma poétique” (Jacques Siclier, Le Monde). La loterie de la vie est le regard de ce poète à la fois sur un pays qui l'a séduit, le Mexique, et sur un personnage, Lupe, 20 ans, liftière dans un grand hôtel de Mexico. Monter, descendre, c’est la vie, dit-elle. La vie, c'est la loterie. Lupe rêve... tenter sa chance, devenir riche, célèbre; un nom s’échappe… Dolorès del Rio. Lupe dans sa famille, un quartier populaire, des parents sereins. Lupe dans la joie et les feux d'artifice qui marquent la célébration de l'indépendance. Lumières, couleurs, formes, musiques, chants, rires, danses, s’ordonnent autour des grands thèmes mexicains : la vie et la mort, l'amour, la misère et la richesse, le hasard et la chance. Les images se succèdent dans un tourbillon de couleurs, les voitures traversent la nuit et les néons, les musiques s'enchaînent et se superposent, la caméra tente de fixer un opéra de la nuit mexicaine au centre il duquel se dessine un portrait tendre : Lupe.